July 21, 2021
Salut les coquines 😏
Vous l'avez attendu et il est enfin là ! Le nouvel article des Questions Brûlantes 🔥 sur le sujet "Parlons couple avec Dre. Love".
La Team Wellnest est toujours très heureuse de collaborer avec Laurane Wattecamps, la sexologue officielle du Wellnest. On ne se lassera jamais de vous répéter que vous avez toujours la possibilité de prendre rendez-vous avec elle pour une consultation privée (par ici, baby) ou de simplement suivre son compte @sexplique_moi sur Instagram. Parce que non, elle n'a pas dédié sa vie qu'aux Questions Brûlantes 🔥 😁 Elle est professionnelle en son domaine et, comme vous avez pu en témoigner dans les anciens articles, son mot d'ordre est la bienveillance !
Vous avez patienté assez longtemps pour pouvoir lire cet article, alors on ne vous retiendra pas plus !
Bonne lecture ❤️
Il n’y a pas de normalité, de « normes » qui entrent en compte dans le bonheur d’un couple. Même si les discours partagés notamment via les médias laissent entendre que certaines tendances peuvent se dessiner, j’aurais plutôt envie de dire qu’il vaudrait mieux sortir des clichés de performances.
Si votre sexualité vous convient à tous les deux, au final, qu’importe sa fréquence, non ? Je trouve ça pertinent de se demander si le manque de sexualité que l’on peut parfois ressentir est le fruit d’une construction sociale ou un réel appel du corps. J’entends par là qu’une forme de souffrance peut apparaître par comparaison avec des chiffres statistiques. Par exemple : si la « norme » est d’au moins une fois par semaine et que notre couple ne le fait qu’une fois par mois, cela signifie-t-il pour autant qu’on ne s’aime plus ? Qu’on ne se désire plus ?
Personnellement, j’aurais tendance à dire qu’il s’agit davantage d’un ajustement et de communication entre les individus afin de savoir si l’un·e et l’autre sont satisfait·e·s. Aussi, les sexologues sont également là pour aider les couples à relancer la machine du désir si c’est la volonté des partenaires. Car le changement qui se produit bien souvent lors d’une relation longue durée, c’est qu’on s’accorde rarement de l’air, or, c’est l’espace et le manque qui stimulent le désir. Quelques ajustements permettent de rallumer une flamme enfouie depuis quelques temps. Le désir, ça se stimule bien après la spontanéité des débuts !
C’est une question intéressante. J’ai l’impression que les canaux ont augmenté les possibilités, du moins à l’ère du digital. Mais je ne suis pas convaincue que l’infidélité soit forcément plus fréquente qu’avant. Peut-être en parlons-nous simplement davantage.
Notre époque a amené avec elle un déploiement de tendances qui n’étaient pas aussi facilement évoquées dans le passé, soit le concept de relation libre, de plan cul, etc. La libération sexuelle de la femme a également fait changer la donne, comme l’image ancrée de l’homme à maîtresses et de la femme résignée à l’attendre le soir à la maison. Tout évolue, les choses changent.
Aujourd’hui, la notion de fidélité a elle aussi changé. On aborde plus facilement l’infidélité émotionnelle, au-délà de la tromperie « purement physique ». Pour certain·e·s, ressentir des sentiments pour quelqu’un sans pour autant passer à l’acte, est de l’infidélité.
Chacun·e place ses limites où iel veut. C’est une question très personnelle. Tout dépend de ce que vous avez défini en termes de fidélité dans votre couple. Parce que c’est là qu’est toute la subtilité de la chose.
Lorsque l’on décide ensemble d’avoir une relation exclusive, il y a une forme de contrat qui s’opère. Pour certains couples, la limite est le sexe, pour d’autres, ça sera le flirt. Pour les couples en relation libres, on parlera plutôt de sentiments.
Aussi, je ferai une différence entre le fait de vouloir aller plus loin (soit fantasmer) et le fait d’aller plus loin. Dans un cas, il s’agit de pensées, dans l’autre d’un passage à l’acte. Fantasmer sur autrui est tout à fait sain et peut même alimenter notre sexualité. L’énergie qui se dégage de cette pulsion peut être réinjectée dans ton couple si tu le souhaites. Et si culpabilité il y a, c’est peut-être parce que tu sais qu’il y a des risques. À toi de les mesurer pour te positionner.
Je dirais que le plus important est d’identifier la zone de confort et les limites de chacun. Si, lorsque le ton monte, il y a un point de non-retour, il faudrait pouvoir identifier quand on le frôle avant de mettre un stop immédiatement. L’idée étant de laisser un peu de temps pour que les émotions redescendent et discuter plus tard.
Par exemple, si l’un de vous deux ressent l’envie de mettre un frein à la conversation pour se recentrer un instant, c’est une chose qu’il faut respecter. Il pourrait être intéressant d’instaurer un cadre clair et défini afin de rétablir le dialogue plus facilement, comme un nom de code pour arrêter la conversation et la reprendre plus tard, une pièce où il est interdit de se disputer, etc.
Je t’invite à faire une petite recherche sur les cavaliers de l’apocalypse qui sont dévastateurs lors des disputes de couple. Aussi, il est tout à fait possible d’apprendre à communiquer avec l’aide d’un thérapeute, afin de restaurer le dialogue. Par contre, étant donné que je fais souvent face à ce cas de figure, je me permets de te donner un conseil : ne remets pas tes émotions en cause en raison de ta sensibilité. Quoique tu ressentes, elles seront toujours légitimes. Enfin, on dit souvent que ce ne sont pas le nombre de disputes qui importe mais bien la façon dont les conflits s’apaisent.
Les relations avec des manipulateurs•trices narcissiques laissent des marques et demandent du temps pour cicatriser. Bien souvent, les PN se dirigent vers un certain type de personnes, soit des personnes empathiques, brillantes, etc. Et il n’est pas exclu de retomber dans le schéma en n’ayant des relations qu’avec ces personnes, raison pour laquelle j’imagine que tu tentes de protéger.
La bonne nouvelle, c’est que tu sembles déjà avoir repéré les comportements déclencheurs. Que te font-ils ressentir, pourquoi ceux-là en particulier et que viennent-ils réveiller exactement ? De la peur, de la tristesse, de la colère ? Je trouve ça délicat de me prononcer sur si peu d’informations. Je dirais simplement que le corps parle. Quand il sent que quelque chose ne va pas, il tente de nous le dire par n’importe quel moyen. Peut-être que l’aide d’un·e psychologue pourrait être la bienvenue pour y voir plus clair et détricoter ce qui appartient au passé et au présent. Je te souhaite dans tous les cas d’être heureuse et en paix ☺
C'est déjà la fin de l'article 😭 Nous espérons que vous avez apprécié la lecture.
Comme l'a dit Laurane, ne vous comparez pas aux normes qu'impose la société par rapport à vos histoires amoureuses. Chaque couple vit sa relation comme cela lui convient, selon les limites de chacun.es et dans la communication continue ❤️
Prends soin de toi bébé et à bientôt pour de nouvelles Questions Brûlantes 🔥
Love,
La Team Wellnest ❤️
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