June 26, 2021
Coucou les coquines 😏
Cette semaine, avec les Questions Brûlantes 🔥, on parle d'un sujet peu abordé : les zones érogènes masculines. Parce qu'il n'y a pas que le pénis qui procure du plaisir aux hommes 👀
Vous aviez des questions qui vous brûlaient les lèvres, et Laurane Wattecamps y a répondu avec tout l'amour qu'elle a ! ❤️ Pour celles qui ne la connaissent pas encore, Laurane est la sexologue officielle du Wellnest. Mais pas que ! Cette Wonder Woman est aussi sexologue attitrée, passionnée de psychologie et guru du self love.
Et en plus de ça, elle est aussi derrière le compte Instagram @sexplique_moi, un compte instructif sur la libération de la sexualité et des tabous féminins.
Si vous étiez à la recherche d'une professionnelle en relations et sexualité, c'est vers elle que vous pouvez vous tourner ! Laurane est disponible pour des consultations sur-mesure et plus que compétente pour vous aider dans votre développement personnel et relationnel. Pour prendre rendez-vous ou avoir plus d'informations sur son travail, vous pouvez cliquer sur ce lien.
Sans plus tarder, on vous laisse découvrir ce super article et on espère que vous découvrirez de nouvelles sensations à explorer avec votre partenaire 😏
Bonne lecture !
Tout à fait, peu importe l’orientation sexuelle, la zone anale est riche en terminaisons nerveuses et en capteurs sensoriels. C’est également via l’anus que l’on peut titiller la prostate, ce qui rend ce type de stimulation potentiellement orgasmique.
Malheureusement, malgré le plaisir qu’on peut en retirer, la zone anale reste entourée de nombreux préjugés qui brident une approche décomplexée de la sexualité. Personnellement, je vois le corps, indépendamment du genre, comme un terrain de jeu où chacun.e a ses propres règles et ses préférences. Il est question ici d’avoir érotisé un morceau de peau pour en réveiller toute la substance au moment du toucher. Si la personne est à l’aise avec ce type de stimulation, qu’elle est demandeuse, ça peut procurer de très chouettes sensations. Mais si c’est une « no go zone », insister n’est pas concevable à moins d’en discuter clairement.
Concernant ce que je lis de ton témoignage, je te propose deux approches : soit commencer par des caresses en douceur sous forme de pression au niveau du périnée (à l’arrière des testicules) et voir sa réaction, soit carrément lui demander si ça lui plairait.
Il y a un milliard de possibilités pour se faire plaisir sans pénétration. Je suis convaincue qu’une fois que la pénétration n’est plus « une obligation », qu’on sort de ces schémas, c’est tout un univers qui s’ouvre à nous. Outre les jeux sexuels classiques autrefois appelés préliminaires, on peut voir les rapports sexuels comme une opportunité unique de redécouvrir un corps de la tête aux pieds. Sucer, lécher, mordiller, palper, effleurer, presser, appuyer, griffer, frotter, tant de possibilités sont sur la table pour ouvrir les voies d’accès au plaisir grâce au toucher.
Mais il y a également les autres sens qui peuvent être émoustillés de bien des façons. Concrètement, tu peux envisager de choisir un lieu sur son corps et de le toucher différemment de ce que tu as déjà fait. Aussi pour varier les gestes qu’on a l’habitude de répéter, on peut s’attarder plus longuement sur une zone. Le frein, par exemple, situé au niveau du gland, est une zone particulièrement sensible qui peut provoquer un orgasme puissant après de multiples coups de langue. À nouveau, comme cité dans une salve précédente des Questions Brûlantes, je ne peux que te conseiller de feuilleter le livre de June Pla « Jouissance Club » pour t’inspirer.
De ce que j’ai pu recueillir comme témoignages, il est primordial que le gland ne soit pas sec pour éviter des sensations désagréables de sécheresse, tiraillement, ou pire : des douleurs. Ne craignez donc pas de mouiller franchement vos doigts avec de la salive ou du lubrifiant au préalable.
Concernant les techniques à proprement parler, je dirais qu’il est difficile d’en conseiller l’une ou l’autre en particulier parce que ce que l’un.e adore, l’autre peut le détester. Il n’y a donc pas de « meilleure technique » que celle d’être à l’écoute du langage non-verbal. Observe la respiration de ton partenaire, son souffle, ses mouvements, ses yeux. Ils te donneront des indices précieux pour savoir si tes gestes lui plaisent. Mais bon, puisque je ne veux pas être avare de partage, je repense à une technique citée dans « Sex and The City » qui fait son petit effet : utiliser une main pour faire des va-et-vient et l’autre main, avec la paume lubrifiée, sur le gland, comme si tu pressais doucement un pamplemousse.
Ce type de stimulation est effectivement associé à des réticences. Tout simplement parce que c’est par l’anus que l’on défèque et que, par conséquent, il y a des moments plus propices que d’autres pour le stimuler. Il est donc probable que ton partenaire s’y montre plus ouvert selon les circonstances.
Toujours est-il que la prostate peut être stimulée en douceur par des pressions au niveau du périnée, sur la zone que j’adore appeler « le ni-ni », ni l’avant ni l’arrière. Y glisser la main peut être très sensuel et une belle opportunité d’observer l’ouverture ou la fermeture de l’autre face à cette pratique.
Concernant les zones érogènes, ça va dépendre d’une personne à l’autre. Si ton partenaire est très réceptif et que c’est une zone riche en sensations, ajouter d’autres zones érogènes peut être too much. Mais rien ne t’empêche de profiter de tes deux mains pour palper ses fesses, ses hanches, l’embrasser sur le corps et de voir ensuite si tu peux y aller un peu plus fort.
Le lubrifiant sera également indispensable, et son choix à nouveau très personnel. Il y a les types aqueux, avec silicone et les lubrifiants plus huileux. Personnellement, je recommande souvent l’huile de coco ou de jojoba qui ne sont pas très chères et permettent des massages sensuels du corps entier. À éviter par contre avec un préservatif pour lequel on préfèrera un lub à base d’eau.
Lubrifier, lubrifier, lubrifier et encore lubrifier. Même avec de la salive, ça peut déjà faire toute la différence. Si ça dépend d’une fois à l’autre, je ne peux que te conseiller d’observer comment il réagit face à tes mouvements et d’ajuster en conséquence. Tu peux utiliser juste la pulpe de ton doigt et tracer de petits cercles doucement, approcher le bout de ta langue par intermittence, utiliser la peau du prépuce pour le masser avec délicatesse. Lui aussi pourrait te guider sur l’amplitude et la force des mouvements afin que vous soyez en phase. Voyez ça comme un jeu de caresses à apprivoiser ☺
C'est déjà la fin, bande de coquines. On espère que l'article vous a plu, que vous avez appris des choses mais, surtout, que les réponses de Laurane vous aient aidées à ne plus avoir peur de jouer avec le corps de votre partenaire.
On se retrouve la semaine prochaine pour le prochain article. Vous avez hâte ? Nous aussi !
En attendant la prochaine édition des Questions Brûlantes 🔥, n'oubliez pas de voir l'agenda complet du Wellnest via le groupe Facebook ou le compte Instagram.
A la semaine prochaine et bonne sexploration 😏
Love,
La Team Wellnest ❤️
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