June 11, 2021
Salut les sexploratrices 😏
Aujourd'hui avec les Questions Brûlantes, on vous partage la deuxième partie des réponses sur la baisse de libido. Vous avez posé des questions super intéressantes et on espère que vous apprécierez les réponses de Laurane Wattecamps, notre sexologue officielle 😍
D'ailleurs, n'oubliez pas que vous pouvez prendre rendez-vous avec elle via son site pour une consultation. Elle est également derrière le compte Instagram @sexpliquemoi (quoi, t'es toujours pas abonnée ?!), via lequel elle déconstruit les tabous liés à la sexualité, le tout à coup de self love ❤
Vous avez déjà attendu toute une semaine avant de pouvoir lire cette partie, alors on ne vous retient pas plus longtemps !
Mets-toi bien et kiffe, sexy 😈
C’est une question complexe qui nécessite davantage d’éléments pour te donner des pistes des réflexions. J’imagine que le fait de se poser la question peut prendre beaucoup de place dans le mental et créer une certaine forme de stress. Je différencierai l’asexualité d’un désir enfoui depuis longtemps. Y a-t-il eu un avant et un après ? Ou la situation a-t-elle été en statu quo depuis toujours ?
Il peut également être intéressant d’analyser ton quotidien et de te demander quand ce désir pourrait se manifester, si il a une place dans ta vie. Mais… Le plus important, encore une fois, c’est l’équilibre. Si tu te sens bien dans ton couple, que c’est partagé et qu’il n’y a pas de souffrance, c’est le plus important. Je te conseillerai de lire des témoignages sur Instagram via des comptes comme « paye ton ace » et voir ce qui résonne en toi.
Toutes les contraceptions hormonales ont un risque d’affecter la libido. C’est l’un des effets secondaires fréquents. De même que ne pas être contracepté.e peut tuer le désir par peur d’une grossesse indésirée par exemple.
Pour y voir plus clair, je te conseille d’utiliser les calendriers d’analyse de cycle menstruel et d’y noter ta libido (Clue le permet notamment) et de comparer avec l’avant de cette contraception. Dans tous les cas, si tu as le moindre doute, consulte ton/ta gynéco pour lui en faire part et envisager des solutions.
Même réponse que ci-dessus. Si c’est hormonal, c’est une possibilité. La libido est fluctuante et influencée par de nombreux facteurs. Si tu es plus fatiguée, stressée, occupée à d’autres choses plus importantes selon tes priorités, le corps fera passer la libido au second plan. Donc oui, c’est tout à fait normal d’avoir des variations, des périodes plus « horny » que d’autres. De même qu’il serait formidable de s’enlever la pression du sexe en s’accordant des pauses quand on en ressent le besoin sans culpabiliser.
Par contre, le fait de lire que tu as l’impression d’être cassée et que quelque chose ne va pas me fait me dire que ton corps t’envoie peut-être une intuition que tu dois écouter. Quelles sont les raisons qui te poussent à croire que tu es « cassée » ? La cassure indique un avant et un après. Ca peut être un signe auquel rester attentive. Si c’est ton stérilet qui t’inquiète, à nouveau, il est possible d’en parler à un.e professionnel.le de la santé.
Je trouve ça intéressant que tu aies identifié ce schéma, je l’ai déjà entendu en consultations d’ailleurs. Ce n’est qu’une interprétation personnelle, mais je pense que le corps parle beaucoup plus qu’on ne le pense. Et quand il veut signifier quelque chose à la tête, il le montre parfois de façon brutale. Par le passé, cette cassure était annonciatrice de la rupture à venir. Mais cette fois, c’est différent me dis-tu.
La libido est influencée par de nombreux facteurs et peut se montrer parfois « fragile ». Une seule pensée peut l’enflammer ou l’éteindre, c’est dire. Je te conseillerai de creuser la piste de la peur. Il est possible qu’elle crée un cercle vicieux. Stressée de revivre cette phase, tu stresses en espérant que ça ne soit pas le cas, le stress éteint ton désir, et te replonge dans cette phase que tu crains tant etc. Aussi, je glisse un mot qui est ressorti à plusieurs reprises en consultation, il t’amènera peut-être des lectures intéressantes : la notion d’autosabotage.
Concernant la nouveauté, personnellement, j’ai tendance à croire que chaque relation sexuelle est une première fois. On n’est jamais deux fois dans le même mood, avec les mêmes envies, le même souffle, la même légèreté. Chaque moment est une occasion unique de se retrouver et se découvrir.
Oh comme je suis contente de lire cette question sur les détails. C’est un sujet que j’adore. Notre corps est sentient. C’est-à-dire qu’il a une conscience de son environnement. Environnement qu’il capte via les 5 sens. Donc oui, bien sûr que des facteurs comme l’ambiance, les odeurs, la lumière, la chaleur ont une importance.
En consultation, j’invite à poser plus de conscience sur ces 5 sens, à soigner son environnement pour nourrir un moment de désir. Par exemple, lors de l’autoérotisme, si masturbation il y a, de mettre plus d’intention dans le lieu, la lumière, le parfum, etc. Tout ce qui pourra faire la différence pour amener un cadre propice à la détente et à l’excitation.
Concernant l’overthinking, la pleine conscience est un outil formidable pour rester ancré.e dans l’instant présent. Et concernant la dépression, j’aimerais te dire que c’est peut-être la priorité pour l’instant : prendre soin de toi, de ta santé mentale. La sexualité peut prendre moins de place ou être reportée à plus tard si c’est ce dont tu as besoin.
L’idée est donc de pouvoir en discuter avec ton copain et qu’il puisse entendre que la priorité, c’est toi. Par exemple, il pourrait utiliser son énergie sexuelle pour davantage se faire du bien en solo, faire du sport, etc. Ce ne sont que des idées sans connaître les détails de votre relation évidemment.
Il y a des phases dans une relation. Nous grandissons, évoluons, changeons. Au quotidien, on s’adapte, on rééquilibre, on discute, on fait des compromis. Je pense qu’avec la sexualité, c’est pareil. J’invite souvent les couples en consultation à créer leur sexualité d’aujourd’hui sans regretter celle d’hier. Parce qu’ils.elles ne sont plus celleux du passé.
Aussi, le désir peut se nourrir. On peut y mettre de l’intention, rejouer avec complicité le jeu de la séduction. C’est une possibilité. De même que celle de tout simplement s’aligner avec soi, ses désirs et l’autre. Sans se mettre de barrière mentale comme quoi la situation est immuable. Personne ne le sait et vous avez tous les deux la possibilité de discuter de vos besoins et envies sans prendre les autres en compte.
Oserais-je dire que, personnellement, je trouve ça formidable de préférer un moment hyper qualitatif une fois par mois qu’un rapport sexuel une fois par semaine « parce qu’il faut sinon ça fait longtemps » ? Le choix est vite fait selon moi ☺
En en parlant avec ton/ta gynécologue ou médecin traitant sans avoir peur de rentrer dans les détails.
De ton côté, tu peux analyser l’avant/après. Comment te sentais-tu de façon globale au niveau de ton humeur ? Y a-t-il d’autres facteurs qui ont changé (peau, poids, pilosité, etc) ? On dit souvent que le désir, c’est dans la tête. On peut l’alimenter, le nourrir avec différents supports (par exemple un podcast ou un livre érotique) pour le faire renaître. Il est également possible qu’il faille parfois arrêter quelque chose pour savoir s’il était la cause d’un problème.
Maintenant que vous avez toutes les réponses de Laurane sur la baisse de libido, n'oubliez pas de vous donner de l'amour à vous-mêmes avant tout ! Ne soyez pas votre propre saboteur.
On espère que cet article vous aura aidées, surtout si vous vous posiez la moindre question liée au sujet. Et à la semaine prochaine pour un nouvel article de Questions Brûlantes 🔥
Love,
La Team Wellnest ❤️
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